Avant de vous rencontrer, je savais que la vraie connaissance de soi est non verbale. En votre compagnie je l'ai non seulement vérifié, mais j'ai appris surtout qu'elle est indissociable de l'authenticité de l'échange entre pairs, entre les hommes que nous sommes. Nous avons fait vibrer nos cœurs ensemble en une seule musique dans le juste accord ou la dissonance à l'image de nos parcours de vie. Avec vous, je suis allé chercher mon père absent, celui qui fut si emprunté dans sa façon d'apprendre l'amour à son fils. Je lui ai pardonné. Et pardonner, c'est dire oui à la vie. Aujourd'hui, vos visages, vos regards, vos voix, vos témoignages intimes résonnent comme un chœur harmonieux. Je me sens porté par lui vers cette reconnaissance en moi du masculin , trop longtemps ignoré, refoulé, voire méprisé. Merci à Jean-Gabriel pour sa présence légère et aimante.
Philippe